Les freakshakes, ce sont ces milkshakes hyper sucrés qui contiennent du chocolat, de la crème glacée, des beignes, de la barbe à papa, des bonbons, etc. Ceux contenant du Nutella sont particulièrement populaires.
Chez Foodcraft Espresso, à Sydney, ils utilisent plusieurs dizaines de kilos de Nutella par jour pour créer des Tella Ball Shake, un milkshake au Nutella couronné d’un beigne au Nutella.
Patissez, un café de Canberra, utilise plus de 300 grammes pour chaque freakshake.
La pâtisserie Il Forno Ciabatteria, à Melbourne, peut utiliser jusqu’à 600 kilos de Nutella par semaine dans ses beignes.
Le #NutellaGate
Pas besoin de plus de preuves, on le sait, on aime le Nutella en Australie. Mais devrait-on vraiment en manger? Plus tôt cette année, on parlait du sur Twitter lorsque la ministre française de l’écologie, Ségolène Royale, affirmait que l’huile de palme qu’il contient était liée à la déforestation et au réchauffement climatique.
Des groupes environnementaux sont alors venus à la défense de la compagnie Ferrero pour expliquer qu’elle était parmi celles faisant le plus d’efforts pour le développement durable.
L’huile de palme utilisée par Ferrero dans le Nutella est certifiée par la RSPO (Roundtable on Sustainable Plam Oil). Mais cet organisme est critiqué, alors Ferrero veut aller plus loin. Son objectif est d’utiliser uniquement des ingrédients viables d’ici 2020, incluant le cacao, les noisettes et le sucre.
En octobre dernier, la branche australienne de Ferrero a reçu un prix NSW Green Globes pour son rôle dans le développement durable de ces ingrédients et ses efforts pour réduire sa production d’énergie et de déchets.
La conscience tranquille
Finalement, on a la conscience tranquille pour manger du Nutella, avec modération. Il reste quand même qu’avec 200 calories, 21 grammes de sucre et 11 grammes de gras pour deux cuillerées, ce n’est pas l’option la plus saine… mais définitivement la plus délicieuse.
