S'il y a bien un pays où l'on ne rigole pas avec le fromage, c'est la France.
Ben McPartland, le rédacteur en chef de The Local en France, voulait acheter trois sortes de fromages pour une fondue qu'il prévoyait de faire. Mais le propriétaire de la fromagerie qu'il a visitée a refusé de lui vendre une partie de son Beaufort 2015 parce qu'il pensait que c'était «trop savoureux» pour être fondu.
La discussion devint assez animée mais, finalement, le fromager accepta de vendre une partie du Beaufort à condition qu'il ne soit pas utilisé dans la fondue. Pour Mr Partland, l'épisode résume à la fois l'attitude du Français à l'égard de la nourriture et son mépris à l'idée que le client a toujours raison.
« Fonduegate partie II : après quinze minutes le fromager parisien me permet d’acheter le beaufort. Mais seulement séparément. Puis me fait signer le contrat (simplement une promesse) qu’il ne peut être râpé ou fondu. Il dit que cela le rendrait malade s’il finissait dans la fondue… #Respect ».
La sphère du réseau social Twitter s'est emparée de l'affaire en utilisant le hashtag #fonduegate, avec de nombreux commentateurs français qui se sont portés à la défense de leur compatriote.
Le journal français a couvert l'histoire avec une pointe d'ironie face à la réaction du journaliste Anglais et des proportions de son tweet. Même David Cvach, l'ambassadeur de France en Suède a donné son opinion:
« J’ai de la sympathie pour les deux protagonistes. Cela me coûte de le dire comme diplomate, mais quelques fois, deux positions ne peuvent pas être réconciliées. »